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Résumé de 

 

T' es toi quand tu parles:

 

P15:

.Elaguer, débroussailler.

Aspiration:

*Celle de se dire avec le plus de liberté possible et être entendu sans jugement, sans rejet.

*Celle de permettre à l'autre de se dire avec le plus de liberté possible et d'être entendu avec une liberté équivalente.

 

Comprendre que,

Il ne suffit pas d'être claire pour être compris, il ne suffit pas d'être sincère pour être cru, que s'entendre ne veux pas dire "être d'accord"

Que ce qui est entendu est différent de ce qui est dit.

Que la réciprocité est rare, que le dialogue reste toujours une aventure, que le partage devient parfois un risque.

Que notre corps inscrit nos silences et garde la trace de nos conflits en les structurant en malaises, tensions, déséquilibres sans que nous ayons prise sur eux.

Que l'indicible ou le non-dit se crient avec les langages du corps révolté, quand le corps se dit avec des maladies (mal a dire!), des mise maux à la place des mots, des passages à l'acte, violence que je reçois ou que je me donne, subies ou recherchées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre positions relationnelles:

*Subir

*Refuser ou Disqualifier

*Recevoir et Confirmer

*L'amplifier ou prolonger

 

Passer du réactionnel au relationnel.

 

S'interroger: Est-ce que je veux influencer l'autre à tout prix? Est-ce que j'accepte l'influence de l'autre ?

Besoins fondamentaux en concurrence: Besoin d'affirmation, Besoin d'approbation.

Prendre le risque de s'affirmer c'est renoncer à l'approbation, c'est affronter ses peurs de déplaire.

 

P27:

Créer des relations vivantes:

*Oser demander: sans accusation, reproche, culpabilisation ou plainte. Proposer, inviter, stimuler.

*Oser donner: sortir de l'imposition pour aller vers l'offrande, vers l'oblativité (sans arrière pensées).

*Oser recevoir: Accueillir plutôt que prendre, bannir la méfiance, les doutes et les a priori.

*Oser refuser: savoir dire non permet souvent d'apprendre à dire des vrais oui. Savoir ce positionner à l'intérieur d'une cohérence de vie.

S'interroger comme adulte sur la façon dont je gère ces quatre démarche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P36:

Enrichir le terrain:

1) Reconnaître autrui dans sa différence.

Il sagit de reconnaître l'expression de l'autre comme étant le sienne. En lui confirmantque ses sentiments, ses idées, son avis, ses croyances, lui appartiennent bien. Je peux les constater comme étant à l'extérieur de moi, même si je me reconnais en eux.

Nous sommes hellas dans une culture où l'on s'intéresse plus souvent à l'objet qu'au sujet.

 

2) Me reconnaître dans mes différences:

Oser se définir dans ce que je ressens, éprouve, pense ou crois. Se positionner. Cela ne veut pas dire s'imposer, ni convaincre. "Voici ce que je sens, ce que je pense." "Je parle de moi, je ne parle pas sur toi."

3) Reconnaître mes résistances au partage, et aussi celles de l'autre.

Arrêter par exemple de procéder par "agression spontanée" telle que: "Tu ne dit jamais rien. Vraiment rien ne t'intéresse!" pour proposer une invitation à l'autre, à soi-même de partager.

Il sagit de prendre le risque d'être claire sur mon désir de mise en commun: "J'aimerais avoir ton point de vue sur..." ou: "Que penses-tu de ..." et accepter le risque d'une réponse différente de celle que...j'attends.

 

4) Reconnaître les possibles de l'autre.

Il s'agit d'oser accepter que tout enfant a un savoir, un ressenti, une expérience de vie...bien sûr différents des miens... L'autre sait non comme moi... mais comme lui.

 

P45. Ensemencer:

La confrontation: Échanger en termes d'apposition plutôt quand termes d'opposition.

Apposition c'est mettre à côté, Opposition c'est être contre.

Une seul lettre de différence entre...Opposition et Apposition.

Une seul lettre de différence entre...Crever et Créer.

Et banir le quand dira-ton! Ne pas penser à la place de l'autre.

 

P50:

Sarcler, clarifier encore:

Quatre mauvaises herbes:

1) Injonction: "tu dois", "il faut", "tu devrais", il y a qu'à" et d'autre "yaka"...

2) Menace: réelle ou fantasmées: "Attention à ceci, si tu fais cela tu risques...."

3) Sanctions: avec des privations ou des rejets: "puisque tu n'as pas obéi, tu n'auras pas..."

"Puisque tu ne mange pas ta soupe, tu n'auras pas la suite..."

4) Culpabilisations avec: des accusations "A cause de toi ton père et malade..."

Des comparaisons: "ton frère lui... ta sœur elle..."

Des plaintes: "Après tout ce qu'on a fait pour toi..."

Des mises en demeure: "tu aurais pu penser à nous avant de faire ça..."

Trop souvent nous transmettons, malgré nous, aux enfants qui nous entourent...avec une bonne volonté accablante.

 

P55:

Planter:

Toute relation peux ce symboliser par une écharpe, comporte deux extrémités, celle que je tiens, celle que tient l'autre. Je suis responsable de mon extrémité, et je veille à ce que l'autre puisse se sentir responsable de la sienne.

Les conséquences de cette responsabilisation, est étonnante et parfois détonante. Car c'est tout un système de valeurs qui est remis en cause.

 

                                                                              

 

*Chaque fois que je me sens en difficulté de relation, je peux imaginer une écharpe entre l'autre et moi. Cette écharpe me relie (sans m'attacher ou m'étrangler), je peux différencier ce qui vient de l'autre et ce qui viens de moi. Je peux recevoir, amplifier ou rendre si ce n'est pas bon pour moi.

 

 

 

 

Je ne parle plus sur l'autre, je ne le laisse plus parler sur moi. Stopper la "relation Klaxon" (à base de tu, tu tu ") "tu as vu l'heure ! Tu seras fatigué demain..." plutôt "je te demande de..."

Je parle de ce que je ressens et j'invite l'autre à parler de lui: "je n'ai pas envie de sortir ce soir, quel serait ton projet à toi ?"

"je me sens irrité et j'ai besoin d'avoir ton point de vu à toi."

 

S'entendre ne signifie pas avoir le même avis, les même sentiments, le même point de vue.

 

Quand il y a le silence des mots, se réveille trop souvent la violence des maux.

Quand je n'ose pas dire que j'en ai plein le dos, il ne me reste plus qu'a avoir mal au dos.

 

P77:

Moissonner:

1) Personnaliser:

Passer du "on" ou "nous" impersonnel au "je" de positionnement, de témoignage, cela permet à l'autre d'avoir quelqu'un de réel, d'existant, devant lui.

"j'ai un réel plaisir à échanger avec vous."

"Je me sens blessé de t'entendre parler comme ça."

 

2) S'affirmer:

Plutôt que de poser des "fausses questions" ou de commencer l'échange par une interrogation indirecte, je m'appuie sur ce que je sens, sur ce qui me mobilise.

"Je mangerais bien maintenant..." au lieu de "tu n'as pas faim ?

 

Se confronter, ce n'est pas m'opposer ou m'imposer, ni rejeter l'autre, c'est tenter de me faire reconnaître de lui avec ce que je suis. Je peux poser ma propre parole à Côté de celle de l'autre.

 

3) Respecter, se respecter.

Je reconnais mes sentiments comme étant les miens et je les relie à ce que j'éprouve.

C'est difficile pour beaucoup de repérer le plus immédiatement possible les sentiments éprouvés car ceux-ci, censurés dans l'enfance, ont du mal à émerger librement. Ils arrivent souvent après coup et ce transforment en ruminations ou ressentiments.

Au lieu de "Fais attention, tu vas faire mal à ton frère.." disons: "je crains pour ton frère, je te demande d'arrêter de jouer de cette façon."

*Je parle de moi à l'autre au lieu de parler sur l'autre.

Parler sur l'autre, parler à sa place et parler à travers l'autre sont trois cancers dans les relations, ils dévitalisent et stérilisent les échanges.

 

*Je ne confonds pas la personne et son comportement. Je distingue ce qu'il fait...de ce qu'il est.

 

Pour ne pas se laisser aller à exploser: "Tu as vu l'heure, tu ne crois pas qu'il est temps d'aller au lit !"

Je peux simplement dire: "je te demande d'aller au lit."

Les enfants apprécient les adultes qui savent se définir sans culpabiliser, sans reprocher, sans accuser.

 

J'ose exprimer mes désirs sans les transformer automatiquement en demandes ou en exigences.

Je prend le risque d'énoncer mon désir en cessant d'imaginer que l'autre doit le deviner.

Un désir peut rester un désir sans se transformer toujours en demande.

Au lieu de: "Tu n'as pas envie d'aller au cinéma ?" dire: "Je souhaiterais aller au cinéma avec toi."

Si je reconnais mon désir comme étant le mien et non celui de l'autre, j'en garde la responsabilité. Nous pourrions donner ce conseil surprenant: Ne mettez pas vos désirs dans n'importe quelles mains!

 

Le propre d'un désir, c'est qu'il a besoin d'être reconnu, apprécié ou simplement entendu. Tous les désirs sont énonçables; cela ne veut pas dire qu'ils sont tous acceptables.

 

P104:

*Derrière chaque peur, il y à un désir. Et derrière chaque désir, ce cache une peur.

Au lieu de: "je ne veux pas que tu prennent ton vélo, distrait comme tu es, tu vas avoir un accident !"

Dire plutôt: "Ne prend pas ton vélo, j'ai peur que tu ais un accident, je désir que tu arrives entier..."

ce qui permet à l'autre de vous inviter à faire quelque chose pour votre peur, ou de vous remercier pour ce désir positif à son égard.

 

4) Partager:

Proposer une mise en mots de ce que j'ai vu, vécu,plutôt qu'une mise en cause de la personne ou des événements donne une plus grande ouverture à la relation.

*S’intéresser plus à la personne qu'au problème.

 

Oser me définir encore.

Je reste entier quand je sais refuser ce qui n'est pas bon pour moi. Je garde ma cohérence en sachant accepter et recevoir ce qu'il est possible d'accueillir sans me trahir.

*Passer de la demande à la proposition ou l'invitation crée les conditions d'une relation créatrice.

 

"Je souhaite passer un week-end à la campagne et je t'invite" ou bien: "J"ai envie de sortir ce soir et j'aimerais être avec toi..."

 

Que l'autre accepte ou refuse, sa réponse est liée à ce qu'il est lui...et pas à ce que je suis.

 

Notre propre égocentrisme nous entretient à rapporter les comportements de l'autre à nous même:

"S'il a dit ça, s'il a fait ceci, c'est à cause de moi, c'est pour moi..."

 

5) Différencier:

J'ose le oui et le non d'affirmation.

Il y a des OUI dont la sincérité est seulement liée à l'instant présent...et qui s'évaporent dès l'instant passé. Cela surprend toujours, et nous avons tendance à traiter l'autre de mauvaise foi.

Mais celui qui dit OUI et souvent sincère à l'instant de ce oui.

 

Les "si tu veux" sont rarement des oui entier, ils ne traduisent pas un engagement réel.

Se sont des OUI qui se moule sur le désir de l'autre.

Oser dire NON par affirmation, plutôt que par refus ou opposition à l'interlocuteur permet à chacun de se confronter, de se découvrir.

 

 

Oser différencier sentiment et qualité de la relation.

*Les sentiments ne se marchande pas:

Nous laissons croire à nos enfants, à un partenaire qu'il sera plus aimé s'il entre dans notre demande, s'il réalise nos désirs, s'il se soumet.

Et nous croyons aussi que nos enfants nous aimeront mieux si nous entrons dans leurs désirs.

 

Un malentendu énorme pèse sur la façon dont nous gérons nos sentiments. Nous voulons les utiliser comme...un levier l’immense, la pesante inertie relationnelle des relations familiales trop figées.

 

Les sentiments deviennent trop souvent l'alibi des insuffisances de la communication. Il ne suffit pas de dire: "Je t'aime" pour tout arranger.

 

6) Ouvrir, s'ouvrir.

Sortir de l'implicite pour un peu plus d'explicite donne plus de transparence aux relations proches.

 

Dans beaucoup de relations de longue durée, nous croyons que l'autre nous comprend sans formulation de nos attentes. Nous croyons que la complicité vécue, la confiance acquise suffisent à une compréhension spontanée:

"S'il m'aimait vraiment, il aurait deviné mon vrai désir..."

 

Tant de choses restent à inventer en matière de communication. Nous savons plus de choses sur...la lune que sur les façons d'établir des échanges vivants.

Bon chemin à vous. Jacques Salomé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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