Olivier54150 sur Alcool Info Service, et A.A, Je vous présente cette page comme une simple source d’informations. Ex dépendant et vivant sans alcool depuis 1998, je peux, peut-être, répondre à vos questions via communications.vivantes@orange.fr
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L'addiction vue par un court métrage glaçant
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Lien: L'histoire incroyable de Ryan
Ryan Rogers était un alcoolique de 28 ans qui est entré dans un établissement de réadaptation chic pour arrêter de boire; 17 jours plus tard, il était mort.
Est-on alcoolique à vie ? Pour en finir avec certaines idées reçues. Lien:
Les effets sur le système nerveux central : l'alcool agit sur toutes les cellules du cerveau (les neurones) en altérant leurs membranes par dissolution des graisses (phospholipides) qui les constituent. Leur fonctionnement s'en trouve modifié.
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VIDEO. Cerveau : comment devient-on addict ?
En finir avec l'alcool ! Terra incognita J14 - www.regenere.org
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Film sur l'alcoolisme / Film réalisé par Pierre Yves Moulin
Alcool : de l’esclavage à la liberté a l’originalité d’associer l’expertise d’un médecin, Philippe Batel, et de son ancien patient, Serge Nédélec. Sombre, émouvant, voire tragique, mais aussi éclairant et porteur d’espoir, ce livre contribue à lever le tabou de l’alcoolisme en bousculant bien des idées reçues. Maladie universelle, l’alcoolisme est la deuxième cause de mortalité évitable en France (45 000 morts par an), après le tabac, devant les accidents de la route et les maladies infectieuses. Ce livre démontre que la guérison de la maladie alcoolique est possible, alors que seul un malade alcoolodépendant sur cinq entame une démarche de soins. L’ouvrage, construit à partir de onze témoignages singuliers et authentiques, décrit de l’intérieur l’enfer de l’alcool et le cheminement, souvent chaotique, vers le rétablissement et l’accession à une vie nouvelle, permise par l’acceptation de l’abstinence. Chacun de ces récits de vie est commenté par le docteur Philippe Batel qui nous fait bénéficier de sa grande expérience clinique en alcoologie et de son humanisme
La sonnerie stridente du téléphone résonne dans ma tête, mais je ne parviens pas à m’arracher de mon sommeil profond et comateux. Il me semble presque impossible de me sortir de l’accablante torpeur qui me paralyse. J’ai le sentiment d’être continuellement happé, enlacé par les bras anesthésiants de Morphée. Mon instinct de survie émet d’importants signaux de détresse… Je suis prévenu par toutes les cellules de mon corps qu’il y a urgence, qu’il faut que je réagisse rapidement… ALERTE, tout le monde sur le pont ! Oui, il me faut absolument maitriser cet ennemi qui semble à priori fictif et impalpable, mais qui m’entraine inlassablement dans un rêve exténuant où je m’enlise de manière inexorable.
Le film de Jacques Maillot, même s'il est une fiction, cherche à retranscrire la réalité de l'alcoolisme de manière si réaliste qu'on pourrait le voir comme un documentaire.
Le lobby de l'alcool avance à visage masqué
Les lobbies de l'alcool et ses nouveaux discours ont infiltré la société française dans son ensemble à commencer par l'Etat. Après plusieurs mois d'enquête et d'expertise, la Cour des comptes a publié un rapport lundi 13 juin 2016. Elle accuse l'Etat de complicité dans la mort de 49.000 personnes par an du fait de l'alcool.
Par La rédaction d'Allodocteurs.fr
Rédigé le 16/06/2016, mis à jour le 30/06/2016
Le rapport de la Cour des comptes est accablant. Il insiste sur le fait que l'Etat investit trop peu dans la recherche sur l'alcool. Il remet en cause aussi la norme de trois verres d'alcool pour les hommes et deux pour les femmes et rappelle que de nombreux cancers sont favorisés dès le premier verre. Le "à consommer avec modération" serait donc criminel. Selon la Cour des comptes, le problème de l'alcool serait sous-estimé par l'Etat pour des raisons économiques (emplois) et politiques.
Les associations s'élèvent contre le discours des alcooliers
Pour convaincre, ces derniers mois, les alcooliers ont adopté de nouvelles techniques. Et des associations comme l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) se sont attachées à déconstruire ces nouveaux discours. L'ANPAA qui est une association reconnue d'utilité publique parle de techniques scientifico-responsables. Le principe est simple : vous occupez le champ de vos ennemis potentiels, à savoir la prévention et le champ des études scientifiques qui pourraient affirmer trop fort que l'alcool est dangereux pour la santé.
Les alcooliers ont ainsi créé des structures spéciales comme l'Institut de recherche scientifique sur les boissons (IREB). Institut chargé de réaliser des études scientifiques sur l'alcool, sa charte éthique revendique une totale indépendance dans la conduite desdites études. Cependant*, cet institut est financé par les fabricants d'alcool.
Les nouvelles stratégies des alcooliers
Plus étonnant, les alcooliers ont aussi leur propre organe de prévention. Il s'appelle "Avec modération". On pourrait croire que leur site Internet est un site de santé publique, mais en y regardant de plus près, on se rend compte que les financeurs sont des alcooliers.
On peut aussi citer "Vin & société", très influent dans le débat public. Cette structure ne cache pas sa mission : "être leader d'opinion, transmettre traditions et valeurs mais aussi être un laboratoire d'idées nouvelles pour le vin et la société de demain". Au Québec, ils ont "Educ alcool", également financé par les alcooliers.
Pour l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA), le but de ces structures est d'installer des idées positives à propos de l'alcool dans la société, influencer les mentalités... En clair, il faut gagner la bataille de l'opinion, c'est aussi ça le lobbying. Et selon l'ANPAA, la dernière idée en date à ancrer dans la société, c'est l'éducation au goût. Lorsqu'on on parle d'éduction au goût en France, on entend raffinement, élégance. Mais derrière cette formule, il faut entendre éducation à l'alcool.
Eduquer les jeunes à boire de l'alcool
Pour les alcooliers, il faut éduquer les plus jeunes. L'idée à faire passer est : "une bonne éducation à l'alcool dans l'enfance protège de tous les excès de consommation à l'âge adulte". Cette théorie ne repose sur aucun fondement scientifique, pourtant elle est reprise par les ambassadeurs des alcooliers dans les médias. Jean-Robert Pitte, universitaire*, regrette par exemple l'époque bénie où les enfants buvaient du vin à table avec leurs parents, ce qui leur permettait, selon lui, d'affiner leur goût et de prévenir les excès futurs.
Ils ont mis les moyens pour parfaire cette éducation. "Vin & Société" propose dès le plus jeune âge des mallettes ou kits pédagogiques pour les plus jeunes afin de "permettre aux plus jeunes de découvrir l'univers de la vigne, les goûts et les terroirs. Cet apprentissage, dès le primaire, favorisera un comportement responsable chez ces adultes avertis de demain". Vous trouvez ainsi une mallette pédagogique du goût pour les 4-6 ans, Le Petit Quotidien pour les 6-10 ans ; Les Incollables, un quiz pour les 6-12 ans ; etc. Un vrai mélange des genres entre prévention et promotion des produits alcoolisés. Et pour l'association de prévention en alcoologie, ces outils ont un but : préparer les futurs adultes à la consommation des produits alcoolisés issus de la viticulture.
Le poids des mots
Pour faire passer cette idée "d'éducation au goût", il faut aussi convaincre les plus grands. Pour cela, les lobbies de l'alcool utilisent une méthode bien connue des hommes politiques ou des publicitaires : les éléments de langage. Ce sont des mots qu'il faut prononcer ou ne pas prononcer pour valoriser certaines idées ou déjouer les arguments des opposants. À la notion d'excès, le lobby de l'alcool préfère "modération". On ne dit pas "consommer sans excès", mais "avec modération". Pourtant, chacun sait qu'il n'y a pas de frontière stricte entre l'un et l'autre. On ne dit pas "consommation" d'alcool, il vaut mieux parler de "dégustation". Quant aux "gêneurs", ils sont régulièrement dénigrés à travers des termes tout en nuance : "intégristes", "sectaires", "ayatollahs".
Cette méthode de lobbying porte ses fruits. Si on regarde avec un peu de recul le débat qui a fait rage concernant l'assouplissement de la loi Evin sur la publicité en mars 2016, on constate que ces idées ont bien gagné les esprits. Si pendant des années cette loi a été considérée comme un progrès, aujourd'hui on s'est étonné des positions de certains députés. Par exemple, François Patriat, sénateur PS de Bourgogne, a ainsi déclaré : "Quand je bois du vin, je bois du territoire". On est bien dans l'éducation au goût. Dans la même interview, il dénonce les "ayatollahs hygiénistes qui ont fait une interprétation abusive de la loi Evin". Pour le sénateur PS de Dordogne, Bernard Cazeau : "Ce n'est pas en parlant du vin qu'on va entraîner les jeunes dans l'alcoolisme".
Comme le recommande la Cour des comptes, la gouvernement a su tenir tête aux lobbies du tabac, il est urgent d'en faire de même avec l'alcool.
La dépendance:
Les psychotropes mimant lʼaction de molécules produites naturellement par le cerveau, leur présence dans lʼorganisme en perturbe lʼéquilibre interne.
Lorsque la consommation de substances psychotropes devient répétitive, le cerveau sʼadapte pour tenter de recréer son équilibre.
Lʼindividu doit alors augmenter les doses pour ressentir le même effet.
Ainsi, si la prise occasionnelle de psychotropes produit une sensation plaisante, dʼintensité décuplée par rapport au fonctionnement naturel.
Lorsque la consommation devient répétitive et chronique, le cerveau s’adapte pour diminuer les effets de la substance et lʼindividu ressent un sentiment de tristesse, dʼanxiété et dʼirritabilité mêlées (dysphorie).
Cet état négatif le conduit à consommer à nouveau, non plus pour ressentir les effets positifs du produit, mais plutôt pour réduire les effets négatifs qu’il ressent lorsqu’il arrête de consommer.
Mécanismes moléculaires:
Les neuroscientifiques cherchent à comprendre comment l’usage chronique de psychotropes usurpe et modifie le fonctionnement du cerveau.
Les études ont pu mettre en évidence deux types de mécanismes au niveau moléculaire.
Le premier s’exerce à court terme : Elle désactive partiellement le système de récompense.
Le second mécanisme semble être impliqué dans un effet à plus long terme. A l’échelle cellulaire, les substance psychoactives provoquent une cascade d’événements allant jusqu’à des modifications morphologiques surprenantes!
Sevrage:
La réponse si violente de lʼorganisme à un sevrage est causée par un déséquilibre très marqué dans le fonctionnement des neurones fortement adaptés à la présence de psychotropes.
En effet, lorsque la personne cesse de consommer, le cerveau ne s’adapte pas immédiatement à ce nouveau changement.
Les symptômes de manque ne sont en fait que lʼexpression de ce nouveau déséquilibre.
Au niveau clinique, ces symptômes permettent de définir la dépendance, phénomène qui touche ainsi 100% des personnes exposées de façon répétée à un psychotrope.
Le retour vers un équilibre se fait en quelques semaines voire quelques mois.
La diminution progressive des doses est souvent préconisée pour réduire le syndrome du sevrage.
Toujours est-il quʼà la fin de cette "aventure", le cerveau demeure marqué par les différents bouleversements qu’il a vécu et, de ce fait, lʼindividu reste très "vulnérable" face aux psychotropes.
De nombreuses questions persistent néanmoins.
Après combien de temps dʼabstinence le nombre de récepteurs redevient-il conforme?
Ce retour à la normale est-il possible ou la modification est-elle irréversible ?
Des études scientifiques doivent encore être effectuées pour répondre à ces questions.
Lʼaddiction:
La confusion existe souvent entre dépendance et addiction.
La dépendance est le mécanisme par lequel la consommation régulière a engendré un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique de lʼindividu.
Ce déséquilibre génère un malaise physique et psychique qui pousse lʼindividu à continuer la consommation, non plus pour éprouver les sensations plaisantes du psychotrope, mais pour éviter de ressentir les sensations désagréables engendrées par l’arrêt de la consommation.
Lʼaddiction ne touche, contrairement à la dépendance, qu’une fraction des consommateurs chronique de substances psychotropes.
Elle se caractérise par un besoin irrépressible de consommer la substance en dépit des conséquences négatives sur la santé mais aussi la vie sociale de l’individu.
Les travaux de ces dernières années en neurosciences démontrent que lʼaddiction est une maladie liée à la mise en place de processus dʼapprentissage pathologiques.
Ainsi, lʼaddiction se développe avec le glissement de comportements sous le contrôle de décisions conscientes vers des comportements automatisés et compulsifs.
En cela, elle ne découle donc pas exclusivement de la consommation de substances.
Elle peut en effet apparaître pour des comportements tels que la prise alimentaire, le jeu, le surf sur internet, etc. Selon ces explications, il peut donc exister des consommateurs dépendants mais non addicts ainsi que des personnes addicts à des comportements mais non dépendantes à une substance.
Il est possible dʼétablir une différence entre une substance susceptible de créer une dépendance et une substance addictive.
Par exemple, la fuoxétine utilisée comme antidépresseur ou bien encore certains bronchodilatateurs font fréquemment l’objet de dépendance, mais ils ne sont pas addictifs.
Indices et mémoire
L’état addictif se traduit non seulement par lʼimportance accordée à la substance, mais également par l’ancrage en mémoire des "indices" qui lui sont associés.
Le parc dans lequel sʼeffectuait l’achat de la substance, le visage d’une personne rappelant la consommation, une seringue entrevue chez le médecin, etc.
Ces indices s’ancrent tellement profondément en mémoire qu’ils pourront à eux seuls déclencher la recherche de substance et la consommation.
Chez les individus "addicts", le comportement nʼest plus motivé par le but (obtenir lʼeffet), mais dépend dʼune automatisation et est influencé par les indices qui ont été associés par le passé à la consommation de psychotropes.
Ce qui expliquerait le taux élevé de rechute de patients qui rencontrent des indices associés à la prise de substances.
Lʼaddiction serait donc une conséquence de lʼusurpation, par les psychotropes, des mécanismes neuronaux dʼapprentissage et de mémoire.
Lʼexposition aux psychotropes entraîne dʼimportantes modifications dès les premières prises.
Certaines sont rapidement réversibles, mais dʼautres persistent bien après lʼélimination de la substance.
Avec la répétition des prises, ces modifications à moyen et long terme se cumulent et peuvent persister des années, voire devenir irréversibles.
Stress et addiction:
Dans les situations de stress augmente la sensibilité du cerveau aux psychotropes et favorisent lʼémergence de comportements addictifs.
Il faut savoir que chaque personne a un seuil individuel de tolérance aux situations stressantes.
La relation entre stress et addiction possède une autre particularité : elle persiste bien après la fin de lʼévénement stressant.
Un stress précoce, durant lʼenfance et même in utero, c’est-à-dire pendant des périodes où le cerveau est encore en plein développement, semble modifier de manière définitive la sensibilité de ce dernier aux psychotropes.
Ainsi, il est important de comprendre le rôle du stress comme facteur de risque dans le développement dʼune addiction dont il faut tenir compte pour la prévention et les traitements.
LITHOTHERAPIE
Aujourd'hui petit article sur les pierres a utiliser lors des sevrages aux addictions =)
Tabac :
- Pour arrêter de fumer, portez sur vous et travaillez avec le quartz fumé. Ce cristal renforce et développe très fortement la volonté. C’est la pierre idéale pour vous accompagner dans l’arrêt du tabac et, de manière générale, pour vous défaire de tout type d’addiction.
Lorsque vous sentez monter en vous le besoin de fumer une cigarette, prenez en main un quartz fumé et concentrez-vous sur l’énergie qu’il vous transmet pour trouver la force de résister à l’envie de fumer.
- L’améthyste est réputé pour l’aide qu’elle apporte pour se défaire des addictions. Travaillez avec une améthyste en la prenant dans votre main et demandez-lui de vous libérer de votre tabagisme, tout en vous concentrant sur la force qu’elle vous transmet.
-L’agate du Botswana vous aidera durant la période de sevrage car elle est réputée pour son action d’élimination des toxines, qu’elle aide à évacuer. Elle est bénéfique pour les poumons en général, pour le sang et le système sanguin.
Vous pouvez la porter sur vous sous forme de pendentif pendant tout la période de sevrage du tabac (environ 3 semaines). N’oubliez pas, au même titre que vos autres pierres, de la purifier et de la recharger régulièrement, car vous la solliciterez intensément durant de ce processus d’arrêt du tabac.
Alcool :
- La staurolite est une excellente pierre pour les personnes voulant se débarrasser de leurs addictions. Elle atténue la dépendance et permet d’adoucir les effets du manque.
Accompagnée de la tantalite et de l'améthyste pour un sevrage parfait et en douceur !
- Traditionnellement utilisée pour préserver de l’ivresse et faire dessaouler les ivrognes, l’améthyste est une pierre bénéfique à toutes les personnes souffrant de problèmes d’addiction. Son effet régulateur du système nerveux aide à se défaire de tout type de dépendance, et en particulier de l’alcoolisme.
Pierre complémentaire le topaze et zéolite !
Drogue dure :
- La kunzite est recommandée pour les cas les plus sévères d’addiction, en particulier pour les toxicomanies liées aux drogues dures (héroïne, cocaïne, etc.). Elle constitue en outre un excellent outil pour canaliser les comportements impulsifs. Gardez un cristal de kunzite sur vous et prenez-le en main chaque fois que vous le sentez nécessaire.